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Chroniques de mon canapé
18 novembre 2009

Sick and tired.

L'heure est grave.
Je suis malade.
Mais bien comme il faut. Ou plutôt ne faut pas.
Du genre à être cloué au lit et vomir au moindre mouvement.
(C'est mignon.)

Tout a commencé dans la nuit de lundi à mardi.
Il faut savoir que la nuit de lundi à mardi, le Gros Coeur est moi la passons séparés.
Dans le même appart - le mien - je suis sédentaire - mais pas dans le même lit, ni la même pièce.
"Pourquoi?" me demandez-vous, amusés, surpris et passionnés.
"Parce que..." vous répondrais-je, intéressante, cérémonieuse et primesautière.
"Parce que le mardi matin je travaille très très tôt et que le lundi soir le Gros Coeur ronfle très très fort."
J'ai pris ma décision de faire chambre à part après une énième journée passée le nez dans le guidon, les yeux en poche de kangourou.
Vous savez ce que c'est, plus on craint la nuit blanche, plus on a de chance de la vivre.
C'est un peu le même principe que la casserole qui ne bout jamais si on la surveille.
Ou l'invité qui n'arrive pas tant qu'on a pas attaqué la choucroute.
C'est la loi de Murphy, que voulez -vous.
Ou plutôt, comme il était coutume de le dire dans les années 90, "c'est pas moi, c'est Murphy".

Ce postulat étant établi, poursuivons notre récit.
Je dormais tranquillement sur mon bout de canapé - dans ma grande mansuétude j'ai accordé au Gros Coeur l'usufruit du lit conjugal -  quand je fus réveillée par une tonitruante apparition dudit Gros Coeur, traversant le salon tel un cheval hargneux, finissant sa course échevelée dans la salle de bain.

Ne comptez pas sur moi pour vous livrer quelque détail scabreux que ce soit, je ne suis pas ce genre de fille.

Comprenez cependant qu'au vu des circonstances il me fut impossible de me replonger dans mes rêves hystérico-romantiques. (Je venais de voir le final de  "Maman cherche l'amour".)
Je fus contrainte de m'occuper du Gros Coeur Malade jusqu'au lendemain midi.
Et de me faire porter pâle au travail.

Et moi d'ironiser sur la situation, "ah ah tu aimes ça qu'on te materne hein" "ça te fait bander qu'on prenne soin de toi" etc.
Et d'aller jusqu'à formuler ouvertement une prière au ciel "S'il vous plaît faites-moi tomber raisonnablement malade."
J'ai tout de même précisé que je ne voulais aucun vomissement ni nausée, et qu'un simple rhume ferait mon bonheur.
(Je ne tombe que très rarement malade, mais je conserve un souvenir ému d'une journée passée sous Actifed.)

Et ce matin, patatra, tac tac badaboum c'est moi, je suis en effet malade. Mais j'ai la nausée ET les vomissements.
(La morale de l'histoire est donc que Dieu existe, mais qu'il est un peu chafouin.)

mumu


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Commentaires
T
Et Jipé a été arrêté!<br /> Comme quoi, j'ai le bras long dans la gendarmerie nationale.
L
YIHAAAAAAAAAAAAAAAA!!!!!!!<br /> Tania a posté! Tania a posté!
C
VICTOIRE!!!!!!!!<br /> Bon, JP court toujours dans les bois mais je suis sûre que c'est la reddition du convoyeur de fonds qui t'a finalement décidée.<br /> <br /> "quand je fus réveillée par une tonitruante apparition dudit Gros Coeur, traversant le salon tel un cheval hargneux, finissant sa course échevelée dans la salle de bain."<br /> <br /> Rien que pour cette phrase, mon imagination t'est infiniment reconnaissante.<br /> <br /> (ps: j'avais encore signé "Tania". Je crois que je fais une fixette sur toi.)
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