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Chroniques de mon canapé
9 décembre 2009

J'suis ronchonchon.

La première semaine je ne voulais pas rester seule. Je voulais sortir, boire, oublier, m'occuper l'esprit et le corps, j'avais encore au bout des doigts des tas de raisons d'agir ainsi.
Et quelques illusions, aussi.
La deuxième semaine je n'ai la force de rien, j'ai du mal à quitter ma couette, je n'arrive plus à parler aux gens et je ne sais plus vraiment pourquoi je nous inflige tout ça.
Et l'on dit qu'il faut compter la moitié de la durée d'une relation pour passer à autre chose ?
On va s'amuser cette année les amis.

Lundi soir, après moult tergiversation avec moi-même, je me suis décidée à mettre le nez dehors. Une vraie bouffée d'air pur, je marchais presque d'un pas léger.
Totalement déphasée, je m'étais plantée de date pour l'avant-première, j'ai finalement opté pour le film le plus immédiat, et suis tombée sur "La Sainte Victoire".
Film que j'aurais bien évidemment refusé de visionner si j'avais été prévenue de la présence de Christian Clavier au générique.
Piégée, je n'en ai pas pour autant boudé mon plaisir.
Sans être un chef-d'œuvre le film est tout à fait recommandable, bien enlevé, original, malgré des grosses ficelles et effets superflus.
En amoureuse fervente du cinéma français et de ses merveilleux acteurs, le casting m'a régalée.
Clavier est très sobre, Cornillac en fait des tonnes mais le rôle le justifie, revoir Michel Aumont, Marianne Denicourt et Valérie Benguigui est toujours un plaisir, mention spéciale à la délicieuse Vimala Pons qui me fait un peu penser à Audrey Dana, et surtout, surtout, merci à Sami Bouajila.
Tu as illuminé ma soirée.
(Epouse-moi.)
(En plus, je suis sûre que tu es bricoleur.)
Je mets un 13/20.

Je suis rentrée chez moi regonflée à bloc.
(Un jour, je vous expliquerai comment le cinéma m'a sauvé la vie.)

Hier j'ai vu "La folle histoire d'amour de Simon Eskenazy", et malgré toute la sympathie qu'il m'inspire et son indéniable sex-appeal dans ses petits pull loose, Antoine de Caunes a eu du mal à me convaincre de ses talents d'acteur. Notez le tact dans la critique.
A sa décharge, il n'est aidé ni par le scénario confus, ni par le manque de rythme.
Lumineux, subtil, gracieux, Mehdi Dehbi, crève l'écran dans un rôle compliqué de travesti transi d'amour qui aurait pu aisément sombrer dans le grand-guignolesque.
Je mets un 09/20.

Et puisque ce post est d'une impressionnante teneur culturelle et qu'en ce moment ici c'est un peu la Maison des Ronchonchon, je vous laisse avec cette petite merveille que je prends comme une remarque très personnelle.
(Et Alexis HK je veux bien t'épouser aussi si tu insistes vraiment.)







Alexis HK - Ronchonchon
envoyé par july0038. - Regardez plus de clips, en HD !

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